Voyage Normandie Bretagne octobre 2018

Mercredi 17 octobre

Par FRANCOISE BURELLIER, publié le jeudi 18 octobre 2018 21:42 - Mis à jour le jeudi 25 octobre 2018 18:53

Caen, Mémorial de la Seconde Guerre mondiale, Château de Guillaume le Conquérant, Abbaye aux Hommes.

 

Mercredi 17 octobre 2018

 

 

Lever du jour à Ouistreham

En fait, on n'a pas vu le jour se lever. Il y avait du brouillard.

Comme nous avions quitté Poitiers vers 22h30 mardi soir, nous sommes arrivés au bord de la Manche vers 3h50. Un peu tôt pour prendre un bain.

Les élèves disent qu'ils n'ont pas dormi. Leurs voisins assurent qu'ils ont ronflé. Ils se disputent avec entrain. Ceux qui ont dormi reconnaissent qu'ils l'ont fait dans des positions improbables et pour le moins acrobatiques. Bref.

Vers cinq heures, M. Garrigues et Mme Burellier ont décidé d'aller voir la mer. Il faisait nuit noire, il y avait des étoiles, la plage était pacifique, c'était presque poétique. Quelques élèves sortis en même temps se sont trempé les pieds, ont ramassé des coquillages, ont assuré que l'eau n'était pas plus froide que l'air.

Le bus s'est déplacé et s'est garé devant le port, soigneusement clôturé, avec des gendarmes à côté. Peu à peu, tout le monde s'est réveillé. Même Luana. Petit déjeuner dans le brouillard.

Ensuite il a été question de toilette, de se changer un peu, mais là, les choses se sont compliquées, parce qu'il n'y avait que deux WC à proximité et que, tout de même, un semblant de jour arrivait, il fallait partir, donc les professeurs ont fini par presser tout le monde.

 

Mémorial de la Seconde Guerre mondiale à Caen

Après une heure d'attente, le musée a ouvert. Le livret à remplir mentionnait une statue, qui en fait n'était pas là, partie se promener en Belgique. C'est fâcheux. On nous a quand même raconté l'histoire : « The Kiss », avant d'être une statue, c'est une photo ultra célèbre, un symbole romantique, un soldat américain héroïque qui, dans la liesse de la fin de la guerre, embrasse une dame. Mais en fait, il avait décidé de ne pas gagner que la guerre, et la dame n'était pas tout à fait d'accord paraît-il.

Ensuite Monsieur Pons s'est demandé où était l'entrée, a voulu commencer par la Guerre froide, mais quand même il nous a demandé notre avis, et on a commencé par le début. Une spirale qui s'enfonçait dans le sous-sol représentait la montée des fascismes en Europe, et tous les facteurs qui ont favorisé les totalitarismes. Ensuite on a déambulé dans de nombreuses pièces où des panneaux et des extraits de films, des objets, représentaient les divers aspects de la guerre. Les photographies et les documents étaient assez percutants, comme à Oradour, mais là on n'avait pas le temps de tout lire. C'est énervant, dit Mathilde. Et il y avait beaucoup de lieux pour s'asseoir, auxquels il fallait résister parce que par moments on avait vraiment le sommeil au bord des yeux...

 

Après le pique-nique, on a marché vers le centre de Caen

On est arrivés au château de Guillaume le Conquérant, l'un des plus vastes ensembles d'Europe. On a visité une exposition sur les Mérovingiens, qui questionnait leur appellation de « barbares ». Ensuite on a vu une exposition sur les Caennais dans la Première Guerre, avec plusieurs panneaux vraiment intéressants, le recto sur un fait collectif, le verso sur un soldat ou une personnalité locale. Monsieur Garrigues a raconté la vie de Guillaume le Conquérant, a montré la structure de l'ancien château du XIème siècle, et ce qui a été refait. Enfin le Musée de Normandie présentait l'homme préhistorique et les divers objets du quotidien à travers l'histoire : bijoux, armes, vases, outils, vêtements jusqu'au XIXème.

 

L'Abbaye aux Hommes

Nous avons visité l'Hôtel de ville attenant, le majestueux escalier, Julie et Bleuenn ont joué les mariées et ont descendu l'escalier avec solennité. Nous avons vu le cloître, le chauffoir, et l'église abbatiale où se trouve le tombeau de Guillaume, duc de Normandie. Puis nous avons marché jusqu'à l'Institut Lemonnier où nous allons ENFIN dormir dans des vrais lits, après une douche tout ce qu'il y a de bien.

 

Pas de connexion Internet ce soir, nous tenterons de poster ceci demain...

Mathilde Contreras, Luana Rogel, avec Mme Burellier.