Voyage en Italie 2018

Oplontis et paestum

Par NICOLAS RICOME, publié le mercredi 21 mars 2018 07:47 - Mis à jour le mercredi 21 mars 2018 22:04

Aujourd'hui, après une presque grasse matinée, nous partons pour la riche villa de Poppée, epouse de Néron, à Oplontis. Cette vaste demeure est l'équivalent romain d'une grande propriété agricole. On y découvre une nouvelle manière d'organiser l'espace de vie, différente de ce que nous avons pu observer en ville, plus centrée sur l'intérieur de la maison. 

De nombreuses pièces très bien conservées permettent de s'imaginer la vie quotidienne de l'époque. Les élèves découvrent ainsi la cuisine, les caves, ou des toilettes dans un excellent état de conservation ! Les plus téméraires tentent une reconstitution.

Sur les murs il y a des paons, des figues, des oiseaux, des paons et... quelques figues ! (C'est comme le bus, on ne s'en lasse jamais, des figues). On croise aussi une reproduction du temple d'Apollon,avec son trépied, mais sans sa pythie, ou encore un Hercule cueillant les pommes d'or, que les  élèves identifient tous seuls (M. Ricome est content).

Nous observons les vastes jardins, l'immense  piscine et les petits salons adjacents. Mme Ouedraogo parle volumes et perspective, Mme Guerreiro traque les strates volcaniques, Mme Turpin disserte sur la mythologie. On s'imagine traîner au bord de l'eau. Il devait y faire bon vivre sous le soleil italien (s'il existe, car à ce stade, nous commençons à émettre de sérieux doutes.)

C'est l'heure désormais de rejoindre Paestum pour prendre un bol d'air grec. Les hellenistes frétillent sous leur K-Way. Une petite heure et demi de bus et nous voilà au pied des temples.

Mais avant tout c'est la pause repas. Certains profitent des petits snacks pour améliorer l'ordinaire : pizza, pasta, burgers, saucisse de buffle  (si, si je vous assure!). D'autres préfèrent le pique nique de l'hôtel  (un phénomène encore inexpliqué) au point d'en manger deux ou trois (Suivez mon regard vers Eloi P.)

Une fois bien restaurés, nous entrons sur le site. La pluie qui s'est arrêtée pour le repas a l'incroyable amabilité de ne pas reprendre. Nous sommes presque perdus sans nos parapluies. L'atmosphère se détend : cris de guerre des équipes, petits surnoms, les dossiers s'ouvrent et apportent leurs lots de révélations croustillantes. Nous profitons malgré tout des temples majestueux et du musée  (malgré quelques signes de fatigue).

C'est sans avoir repris la pluie que nous rejoignons l'hôtel pour la dernière soirée, déjà... Le temps passe trop vite... Tempus fugit comme disaient les romains...