Un peu en retard, revenons sur une journée de visite riche en rebondissements... Nous partons chaudement couverts pour le site d'Herculanum... La pluie qui tombe n'est guère encourageante, mais elle a l'amabilité de s'arrêter de tomber dès que nous arrivons sur place... pour qu'une belle éclaircie s'offre à nous ! Les élèves sont nettement moins vifs que la veille, mais déambulent malgré tout dans la ville, complétant leurs dossiers au fil des fresques et des trouvailles architecturales... On prend Déjanire pour Eole et on découvre que Zeus se déguise en arc-en-ciel... Quelques squelettes pétrifiés font réfléchir sur la fragilité de l'existence humaine mais n'entament pas non plus le moral des troupes. La pause déjeuner se fait à la sortie du site. 

L'après-midi, c'est en direction du Vésuve que nous partons. Nos élèves sont fortement motivés, mais tandis que le bus serpente sur les pentes du volcan (grâce à toute la dextérité de nos chauffeurs), la brume s'accumule, s'amoncelle sur nos têtes, au point qu'on n'y voit plus à 5 mètres... Arrivés au point de départ de notre randonnée, nous trouvons grille close. Le site est inaccessible faute de visibilité. La déception est grande dans les rangs, mais les chauffeurs nous proposent de nous conduire vers un autre site volcanique célèbre de la région, La Solfatare, que les romains prenaient pour la porte principale du monde des morts, les Enfers... Les fumerolles, le sol lunaire, l'odeur entêtante de souffre (enfin, d'oeuf pourri quoi) font qu'on n'a guère de mal à comprendre pourquoi... Le retour est l'occasion d'une petite balade dans Naples, où M. Rostaing nous offre un intéressant commentaire sur l'espace urbain et son organisation. 

La soirée se passe à nouveau en jeux de société.